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Serum Androgen Levels in Elite Female Athletes (2014)

Stéphane Bermon, Pierre Yves Garnier, Angelica Lindén Hirschberg, Neil Robinson, Sylvain Giraud, Raul Nicoli, Norbert Baume, Martial Saugy, Patrick Fénichel, Stephen J. Bruce, Hugues Henry, Gabriel Dollé, and Martin Ritzen

 

Objectifs :

  • Établir des valeurs normatives des androgènes sériques chez les athlètes féminines. Prise en compte de l’état menstruel, de la contraception orale, de l’origine ethnique et de l’événement sportif (les athlètes de l’étude ont participé à 23 événements différents). Établir les valeurs normatives pour le passeport biologique de l’athlète et affiner les politiques et recommandations concernant l’hyperandrogénie. 

  • Estimer l’occurrence de l’hyperandrogénie au sein d’une population d’athlètes féminines de haut niveau.

Méthode :

  • Prélèvement sanguin et questionnaire (information sur les dates de menstruation, les médicaments ou contraceptifs utilisés…)

  • Mesure par chromatographie liquide et spectroscopie de masse des taux de testostérone sérique, de sulfate de déhydroépiandrostérone (DHEAS), d’androstènedione, de SHBG et de gonadotrophines chez 849 athlètes féminines. 

  • Calcul de la testostérone biodisponible / circulante

  • Séparation par groupe suivant événements sportifs (lancer, saut, sprint, épreuves combinées, course de moyenne et longue distance) et par ethnies (Noirs, Moyen-Orient et Arabes, Hispaniques, Asiatiques et insulaires du Pacifique, Caucasiens).

  • Séparation des athlètes dopées et des DSD pour mesurer les valeurs moyennes

 

Résultats :

  • Aucune différence d’androgènes entre les différents groupes ethniques

  • L’heure de l’échantillonnage, l’âge ou le type d’événement athlétique n’a qu’une faible influence sur les résultats

  • L’hypothèse selon laquelle les athlètes féminines de haut niveau présenteraient des taux moyens de testostérone plus élevés que les femmes sédentaires non confirmée

  • L’utilisation de corticoïdes oraux est associée systématiquement à des concentrations en androgènes plus faibles et à une concentration en SHBG plus élevée

  • Dans la cohorte, le 99ème centile de la concentration de testostérone est calculé à 3,08 nmol/L, proche du seuil à 2,78 nmol/L proposé comme critère de diagnostic du syndrome des ovaires polykystiques et du seuil à 3,0 nmol/L proposé pour détecter l’HA

  • Prévalence des cas 46 XY DSD dans la cohorte : 7,1 pour 1000 (contre 1 pour 20 000 dans la population générale) 🡪 biais de recrutement

  • Hors cas d’HA et SOPK, les paramètres androgènes mesurés dans l’échantillon d’athlètes féminines de haut niveau sont proches de ceux d’une population jeune en bonne santé. 

  • Les concentrations de DHEAS sont inversement proportionnelles à l’âge

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