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Circulating Testosterone as the Hormonal Basis of Sex Differences in Athletic Performance (2018)

David J. Handelsman, Angelica L. Hirschberg, and Stephane Bermon

 

Objectifs :

  • Déterminer les différences biologiques qui contribuent à la différence de performances sportives entre hommes et femmes.

  • Justifier la classification par sexe des sports d’élite

  • Déterminer les seuils d’admission à la catégorie féminine

 

Méthode :

  • Méta-analyse = analyse croisée des différentes publications indépendantes sur le sujet

  • Comparaison des taux de testostérone circulante chez les différents sexes avant et après la puberté (mesure par chromatographie liquide / spectrométrie de masse pour éviter les biais de méthode des immunodosages)

  • Détermination des effets biologiques et cliniques de la testostérone circulante en étudiant la relation dose-réponse

 

Résultats :

Après la puberté, les hommes produisent 20 fois plus de testostérone que les femmes. Ils ont alors des taux de testostérone circulante 15 fois plus élevés que chez les femmes ou les enfants. C’est seulement à partir de la puberté qu’on peut distinguer les performances des hommes. La testostérone jouerait donc un rôle majeur dans les performances physiques.

 

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Dans le cas des SOPK, de meilleures performances sont notées (masse musculaire plus importante et plus de puissance, lié aux niveaux d’androgènes).

 

L’augmentation de la testostérone circulante (endogène ou exogène) fournit un avantage physique majeur, continu, cumulatif et durable dans le sport en créant des os plus grands, plus de masse musculaire, plus de force et une circulation plus élevée de l’hémoglobine ainsi que des différences psychologiques et comportementales rendant les femmes incapables de concurrencer avec les hommes dans les sports basés sur l’endurance ou la puissance. À partir de la puberté masculine, la hausse de la testostérone circulante entraîne une amélioration des performances de 10 à 12% sur les épreuves de course et de natation, de 20% dans les épreuves de saut. Quand en 2015, la règle de l’IAAF a été supprimée, autorisant les athlètes hyperandrogènes à concourir sans faire baisser leurs taux de FT, leurs performances athlétiques ont été améliorées d’environ 5,7%. 

 

Choisir un seuil à 5 nmol/L pour les catégories féminines permet de prendre en compte les femmes en bonne santé, y compris celles atteintes de SOPK, et autorise les intersexuées/athlètes atteintes de DSD à conserver un taux supérieur à la moyenne mais sous réserve de ne pas dépasser ce seuil (traitement hormonal le cas échéant).

 

Question connexe non traitée mais qui devra être étudiée : pendant quelle durée un tel seuil de testostérone circulante doit être maintenu avant la compétition ?

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