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Gender Verification of Female Athletes (2000)

Louis J. Elsas, Arne Ljungqvist, Malcolm A. Ferguson-Smith, Joe Leigh Simpson, Myron Genel, Alison S. Carlson, Elizabeth Ferris, Albert de la Chapelle and Anke A. Ehrhardt

Objectifs

  • Contexte historique des tests de féminité 

 

Résultats :

  • En 1957 Herman Ratjen confesse qu’il a été forcé par la Gestappo allemande à concourir « dissimuler » en tant que femme, nommée Dora, dans la discipline du saut en longueur. Il a été classé 4èm aux JO de 1936 et a décroché le record du monde en 1938.

  • 1966 : premiers tests de féminité très rabaissant et dénigrant pour les sportives. Auscultation de leurs corps, nus, par des médecins femmes en 1966, 1967. à Plaintes

  • 1967 : Nouveau test buccal/salivaire afin de déterminer la présence d’un corpuscule de Barr (signe le sexe femelle). Première femme disqualifiée pour avoir échoué au test de féminité: la sprinteuse polonaise Ewa Klobukowska. On lui découvre un “extra-chromosome” = “une caractéristique masculine interne”. 

  • 1992 : Élimination du dépistage génétique généralisé. Maintien du contrôle d’urine afin de déterminer si un homme est « dissimulé » en femme. Clause de réserve pour tester un athlète si un doute existe : par un médecin qualifié, de manière aléatoire ou sur une base individuelle.

  • 1991 : L’IAAF remplace le test de Barr : ils testent dorénavant la présence du gène SRY ou DYZ sur le chromosome Y 

  • Avril 1996 : Conférence mondiale du CIO sur les femmes et le sport à Lausanne : résolution demandant la fin du dépistage chromosomique généralisé adoptée. La même année, le Parlement norvégien décide que les tests génétiques destinés à vérifier le sexe dans le sport seraient illégaux.

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