The Science of Sex Verification and Athletic Performance (2010)
Ross Tucker and Malcolm Collins
Objectif :
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Donner le contexte historique et l’évolution du débat sur les “vérifications du sexe” et les performances athlétiques.
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Faire l'état des différents cas possibles, les maladies DSD notamment, et discuter de leur impact sur les performances.
Méthode :
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Restitution historique
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Epluchage d’articles scientifiques expliquant les différentes maladies et leur rapport avec les hormones et la testostérone
Résultat :
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Jeux de Berlin 1932: Dora Ratjen est suspectée d’être un homme dissimulé en femme et subit des tests qui révèlent des gènes mâles. Elle avait pourtant été enregistrée comme « femme » à la naissance. Elle se retire de la compétition et devient Heinrich Ratjen.
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Test de Barr (d’abord un test salivaire en 1967). Il devient plus précis ensuite : on recherche le gène SRY au sein du chromosome Y. Si ce dernier est présent cela induit que, dès l’embryon, le corps a développé de la testostérone et d’autres hormones masculines ce qui a engendré le développement d’organes masculins. Or, parfois, certaines hormones ne sont pas produites et l’individu ne parvient pas à développer des caractéristiques masculines, y compris le pénis. A la naissance les individus sont alors classés comme “femmes”. À la puberté, cependant, la musculature et autres caractéristiques masculines (pilosité…) peuvent se développer davantage dû à des niveaux de testostérones plus élevés.
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La maladie de Klinefelter: développement d’un individu avec un 2 chromosomes X et 1 Y. On considère généralement que ces conditions ne confèrent aucun avantage en termes de performances en raison des complications de santé qui y sont associées. Les personnes atteintes de la maladie sont généralement des hommes sous-masculinisés.
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Autre DSD identifiée : les glandes surrénales produisent des quantités excessives de testostérone chez les femmes. Ces individus peuvent développer des caractéristiques secondaires masculines mais sont génétiquement féminins (des femmes masculinisées) Différents degrés de cette maladie : on ne peut donc pas affirmer qu’une telle maladie développerait les performances physiques des femmes touchées.
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La performance différente selon la taille au basket ou : dans d’autres cas….des mutations du gène codant pour l’érythropoïétine= mutation améliore les performances des exercices d'endurance. Le skieur Eero Mäntyranta est souvent cité comme exemple de ce phénomène pourtant on ne pénalise pas ou ne crée pas de nouvelles catégorie !
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La DSD un avantage naturel qui n’induit pas l’intention de tricher et qui devrait être accepté comme tout autre avantage physique, biologique, social…