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Out of Bounds? A Critique of the New Policies on Hyperandrogenism in Elite Female Athletes (2012)

Katrina Karkazis, Rebecca Jordan-Young, Georgiann Davis, and Silvia Camporesi

 

 

Objectifs :

  • Démontrer les limites des réglementations concernant les athlètes hyperandrogènes

  • Remise en question des nouvelles politiques d’admission dans la catégorie féminine proposées par l’IAAF et le CIO

 

Méthode :

  • Comparaison des nouvelles politiques (tests si doutes visuels, méthodes moins invasives) et des anciennes (tests sexuels universels de toutes les athlètes féminines)

  • Discussion du cas Caster Semenya

  • Développement sur l’histoire des femmes dans sport

  • Remise en question de la binarité des sexes, croisement d’études

  • Exploration des hypothèses concernant la relation entre le genre et la biologie

  • Analyse bibliographique sur les liens entre testostérone et performances sportives

  • Exploration des différents avantages potentiels dans la bibliographie scientifique

  • Étude des conséquences des décisions de l’IAAF et du CIO sur les athlètes hyperandrogènes

 

Résultats :

  • Les politiques sont jugées insuffisantes

  • Le sexe n’est pas binaire, que ce soit selon les critères biologiques, physiologiques, génétiques ou hormonaux.

  • Le sexe est toujours complexe et l’intersexualité n’est pas exceptionnelle, ni une aberration.

  • Les liens entre testostérone et avantages athlétiques ne sont pas scientifiquement prouvés : des études cliniques montrent le lien entre cet androgène et l’augmentation de la taille musculaire, de la force et de l’endurance mais les réponses des individus sont variables (variabilité des récepteurs et de la sensibilité), ce qui ne permet pas d’assurer le lien de causalité entre haut taux de testostérone et meilleures performances sportives.

  • Aucune étude ne montre que les taux de testostérone pré-compétition prédisent la performance sur le terrain.

  • Peu d’études des effets de la testostérone sur les femmes, les mécanismes d’action pourraient être différents entre les sexes.

  • Les niveaux de testostérone sont un indicateur d’avantage presque inutile, inapproprié pour déterminer l’admissibilité. Mais pour des raisons d’équité, cet indicateur est à ce jour le meilleur.

  • Les athlètes d’élite présentent de nombreux avantages biologiques et génétiques, l’hyperandrogénie n’est pas différente de toute autre variation exceptionnelle.

  • Les anti-androgènes utilisés dans les traitements hormonaux posent de nombreux problèmes : effets diurétiques, perturbation du métabolisme des glucides, maux de tête, fatigue, nausée, toxicité hépatique, etc.

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